CV ou LinkedIn, comment bien se vendre après son BTS ?
Comment réussir à décrocher son premier emploi lorsque l’on a obtenu son BTS ou tout autre diplôme ? Tout commence par la présentation de ses compétences et de ses aptitudes. Sous forme de CV ou sur LinkedIn, comment optimiser ses chances ?
Premier emploi ou contrat en alternance, savoir se présenter au mieux !
Qu’il s’agisse de trouver son premier emploi après l’obtention d’un BTS NDRC par exemple ou de convaincre une entreprise de signer un contrat de professionnalisation, chaque étudiant doit réussir à « se vendre » auprès des recruteurs. Il faut alors connaitre les contraintes et les exigences du processus de recrutement, tant auprès des multinationales et des grands groupes que des PME et PMI.
Postuler à une offre d’emploi ou envoyer une candidature spontanée consiste bien à faire concilier les compétences et le savoir-faire de l’étudiant avec les attentes et les besoins de l’entreprise. Pendant longtemps, cette mission était quasi-exclusivement réservée à l’incontournable Curriculum Vitae, le CV. Apprendre à rédiger son CV faisait partie des missions des étudiants, indépendamment de leur niveau d’études et de leur domaine d’expertise. Aujourd’hui, alors que les étudiants s’immergent dans la digitalisation de nos sociétés au cours de leur cursus, ce CV apparaît être rudement concurrencé par les réseaux sociaux professionnels, comme LinkedIn notamment, dont l’objectif reste pourtant similaire.
CV ou LinkedIn, comment rendre plus efficace sa candidature ?
Mais élaborer un CV ou compléter son profil sur LinkedIn revient à répondre à la même problématique pour l’étudiant d’aujourd’hui. Réussir à convaincre le DRH ou le chef d’entreprise de sa capacité à réponde à ses besoins et à ses attentes. Interrogés, les responsables des services de ressources Humaines avouent apprécier le traditionnel CV papier, dans la mesure où il peut synthétiser l’information.
Une récente étude a ainsi souligné qu’un recruteur passait, en moyenne, 53 secondes pour étudier la pertinence d’un CV. Et la rapidité d’analyse est comparable sur un profil LinkedIn, imposant à l’étudiant de savoir prioriser les aspects à mettre en avant.
Par exemple, détailler les matières étudiées pendant son cursus ayant conduit à l’obtention d’un BTS MCO sera contreproductif. Le recruteur a seulement besoin de savoir que l’étudiant a obtenu le diplôme, puisqu’il en connait le détail des matières enseignées et des compétences acquises.
En revanche, la description des missions effectuées au cours des différents stages ou encore pendant l’alternance au sein de son entreprise d’accueil, sera bien plus instructive pour le recruteur. Cette priorisation de la présentation doit garantir de pouvoir capter l’essentiel en un coup d’œil. En 53 secondes, il est impossible en effet de détailler chacun des aspects de ce CV ou de ce profil sur LinkedIn.
Des Hard Skills aux Soft Skills, quand le design du CV ou du profil LinkedIn remplit son objectif !
En exigeant des CV, qui se limitent à une seule page, les recruteurs ne veulent pas brider la créativité des étudiants mais bien leur imposer un devoir de synthétiser l’information. L’approche est exactement la même sur les réseaux sociaux de type LinkedIn, puisqu’il doit être possible d’identifier les compétences et les atouts de chaque candidature en quelques secondes.
Les compétences professionnelles pures doivent se traduire (pour l’étudiant sans expérience professionnelle) par les diplômes obtenus. Il appartiendra ensuite au candidat de les valoriser ou de les compléter par des compétences plus personnelles, plus managériales, les désormais très prisées Soft Skills.
Une expérience d’encadrement dans une association pourra ainsi confirmer les talents de manager ou du candidat, alors que la participation au lancement d’un site Internet (pendant un stage ou une alternance) garantira au recruteur de la capacité à travailler en équipe. Les unes (les Hard Skills ou compétences dures) ne sont pas supérieures ou plus importantes que les autres (les Soft Skills), mais toutes doivent se compléter et conduire à une meilleure définition du profil de candidature.
Aussi important que le contenu, le design de cette présentation sera essentiel dans cette mise en avant et dans la valorisation des interactions entre chaque aspect du CV. Et pour ne pas perturber cette mise en avant, l’étudiant devra aussi apprendre à faire le choix de rester silencieux, en ne ressentant pas la nécessité de devoir tout dire, sous peine de semer le trouble dans l’esprit du recruteur. Et avec 53 secondes d’attention, mieux vaut se concentrer sur l’essentiel.
Et vous, quelles sont les règles que vous vous êtes fixées pour juger de l’efficacité d’un CV ou d’une page LinkedIn ?