Les études supérieures préparent-elles à l’insertion professionnelle ?  - Institut F2I
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Les études supérieures préparent-elles à l’insertion professionnelle ? 

A l’Institut F2i, comme dans tous les Instituts de formation d’enseignement supérieur, les étudiants sont formés aux différentes missions, qu’ils seront amenés à conduire. Mais s’insérer sur le marché du travail implique aussi de se confronter à d’autres aspects de la vie en entreprise, et on souligne, depuis plusieurs années, les changements profonds qui caractérisent les nouvelles générations par rapport à leurs aînés. 

Les étudiants d’aujourd’hui, les actifs de demain à manager 

Depuis plusieurs années, on souligne les différences profondes caractérisant les nouvelles générations par rapport à leurs aïeux. Les Digital Natives et autres jeunes issus de la génération Z notamment ne nourrissent pas les mêmes aspirations que leurs prédécesseurs. Les entreprises en ont pleinement conscience et se sont déjà adaptées à ces nouvelles aspirations pour y apporter des réponses plus adaptées et pertinentes.

« Individualistes », dans la mesure où l’intérêt collectif n’apparait plus comme une priorité absolue, « Infidèles », parce que ces jeunes travailleurs ont pris conscience qu’ils n’effectueront plus, comme leurs aînés, leur carrière professionnelle dans une seule entreprise, « rétifs à l’autorité », car ces étudiants sont formés aux méthodes plus agiles de management avec moins de verticalité, ….  Ces griefs récurrents obligent les acteurs économiques à repenser la gestion de ces futurs collaborateurs, qui se montrent à la fois plus souples et flexibles mais aussi bien plus exigeants que leurs aînés. 

On peut expliquer ces évolutions par de nombreuses raisons, mais deux s’imposent naturellement, indépendamment du secteur d’activité concernée et de la taille de l’entreprise : 

  • La transformation numérique, une véritable révolution, a profondément bouleversé les manières de travailler et de s’organiser. Les métiers évoluent à une vitesse inégalée, avec sans cesse des innovations permettant aux salariés de se concentrer sur les tâches à très forte valeur ajoutée. 
  • Le marché du travail connait depuis quelques années une tendance haussière, avec la perspective à moyen terme d’un retour au plein-emploi. Les candidates et candidats retrouvent une position plus favorable face à des acteurs économiques, qui peuvent éprouver des difficultés à recruter les profils, dont ils ont besoin. 

Les dirigeants d’entreprise admettent les difficultés, qu’ils peuvent rencontrer s’agissant de l’intégration de ces jeunes au sein de leur organisation. C’est ce que confirme une étude réalisée par Ipsos à propos de la génération Z. 1/3 des chefs d’entreprise interrogés estiment que l’arrivée de ces étudiants après leur cursus « dégrade » l’organisation du travail. 

Des études supérieures pour se confronter aux réalités du quotidien des entreprises ? 

Dans un article consacré à cette question « Jeunes au travail, le malentendu des générations », les journalistes du Monde mettent en évidence, que ce phénomène concerne bien tous les secteurs d’activité, toutes les fonctions et tous les nivaux de diplôme. Un étudiant en Mastère Architecte Web comme un candidat avocat sont chacun confronté à ces problèmes de compréhension entre génération. Les étudiants d’aujourd’hui n’entendent lus sacrifier leur vie personnelle aux dépens de leur vie professionnelle, avec des frontières qui se révèlent bien plus poreuses que par le passé. C’est ce que confirme Olivier Jouffroy, un associé du cabinet Orrick, spécialisé dans le droit des affaires, qui admet ressentir profondément ces tensions : « On sait bien, dans notre milieu, qu’on achète de la disponibilité plus qu’un niveau d’études ». Il en ira de même pour un responsable de la Cybersécurité ou pour un développeur Web. Mais les étudiants d’aujourd’hui ne sont pas prêts à céder leur disponibilité pour connaître une évolution professionnelle. 

C’est d’autant plus problématique, que dans certains secteurs, et les métiers du Digital en font incontestablement partie, des tensions de recrutement commencent à se faire sentir. Les diplômés en Intelligence artificielle, en Data Science, ne sont pas suffisamment nombreux pour satisfaire à toutes les attentes. Cela contribue complexifier un peu plus cette problématique. 

N’est-ce pas la mission des Instituts d’enseignement supérieur de former leurs étudiants aux conditions réelles de la vie en entreprise ? Ou faut-il voir dans ces nouvelles aspirations, des ambitions que les plus jeunes ne sont pas prêts à délaisser ? La question est clairement posée. 

Comment concilier aspirations des étudiants et attentes pragmatiques des entreprises ? 

Enfin, et c’est un aspect à ne surtout pas négliger, les jeunes diplômés d’aujourd’hui vont devoir cohabiter, au sein de leur entreprise, avec d’autres générations, ce qui là aussi peut poser problème. Le président du MEDEF de la métropole lilloise, M Orpin Yann,le résume parfaitement : «  Les anciens sont très attachés à la notion d’horaires, alors que les plus jeunes sont demandeurs de plus de flexibilité. «  

Aujourd’hui, on attend des étudiants de pouvoir répondre à des besoins en termes de compétences et de connaissances. On attend, surtout pour les métiers de l’informatique et du numérique, que ces jeunes diplômés soient déjà formés à se former en continu pour rester à la pointe des innovations. Ainsi, un étudiant obtenant un Mastère d’Expert Digital Marketing peut-il prétendre satisfaire aux besoins des entreprises. En revache, ses spirations personnelles lui permettront-elles de s’intégrer harmonieusement au sein de l’entreprise ? Voilà la nouvelle question, qui taraude les services de ressources humaines. D’autant plus, qu’il faut fidéliser les collaborateurs, impliquant donc nécessairement de répondre à leurs propres attentes. 

Les études en alternance, un levier mobilisable pour satisfaire toutes les parties ? 

Naturellement, il n’existe aucune recette miracle pour apporter une solution à un tel phénomène de société. En revanche, tous les acteurs concernés s’accordent pour souligner que le rapprochement des points de vie ne peut s’opérer que par l’expérience et la confrontation directe des différentes approches. 

C’est une explication, qui pousse à mettre en avant les études par alternance. L’étudiant, outre les compétences qu’il acquiert en vue de l’obtention de son diplôme, est alors confronté à la réalité de l’entreprise. Bien au-delà de l’expérience professionnelle qu’il acquiert, les périodes en entreprise d’accueil assurent aux apprenants de se confronter à ces approches divergentes du travail en lui-même. Elles n’apportent pas de réponses, mais obligent les apprenants à se positionner et à se questionner. 

Pour l’entreprise, accueillir un étudiant en alternance peut également constituer un délai supplémentaire pour adapter le milieu professionnel aux envies de l’alternant et ainsi renforcer son image de marque employeur, indispensable à la stratégie de fidélisation des collaborateurs. 

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