Les études supérieures pour surmonter les défis de demain !
Au cours de leur cursus, les étudiants d’aujourd’hui sont formés à des missions bien définies en fonction de la spécialisation choisie. Mais ils doivent aussi être informés des grandes évolutions appelées à s’amplifier au cœur même du marché du travail.
Les étudiantes et étudiants d’aujourd’hui doivent se préparer à un marché du travail en perpétuelle transformation. Ils doivent donc être conscients des révolutions qui s’amorcent aujourd’hui. En dehors des évolutions liées aux spécialités des cursus proposés (Webmarketing, développement Web, …), ils doivent aussi être informés des grandes tendances qui concernent tous les secteurs, toutes les fonctions et donc tous les métiers. Si ces dernières sont nombreuses, l’Institut F2i vous propose aujourd’hui de survoler 4 tendances appelées à s’accentuer dans les années à venir.
- Pendant longtemps travailler dans le numérique a fait rêver bien des étudiants. Aujourd’hui, alors que la transformation numérique s’accélère encore, les étudiants sont plus enclins à vouloir travailler pour le numérique en intégrant des grands noms de la Tech.
- Après la quête de sens au travail, les jeunes générations se révèlent bien plus exigeantes que leurs aînés quant aux conditions de travail. Télétravail, Hospitality Officers, …, de nouvelles missions reposent aujourd’hui sur les entreprises ambitieuses d’attirer les jeunes talents.
- Un nombre toujours croissant d’étudiants entend conserver sa liberté et son indépendance, avec l’essor conséquent des consultants free-lance et autres experts indépendants
- L’époque des carrières linéaires est désormais révolue, et seule l’adaptabilité et la flexibilité peuvent assurer un parcours professionnel aussi prometteur qu’ambitieux.
Travailler dans le numérique ou pour le numérique, des opportunités variées pour les étudiants
Les entreprises innovantes, ou entreprises de la tech – on parle bien évidemment des grands groupes comme les GAFAM mais aussi des innombrables startups qui se créent – offrent d’innombrables opportunités à celles et ceux, se préparant à terminer leurs études pour entrer sur le marché du travail. Si les étudiants d’aujourd’hui sont tous, quelle que soit la spécialisation choisie, formés aux impacts de la transformation numérique, certains veulent davantage que travailler dans le numérique. Ils veulent travailler pour le numérique, pour ces acteurs qui imaginent et façonnent le monde de demain. Jusqu’à il y a peu, les métiers liés au développement Web, à la programmation, à la cybersécurité, …, étaient ceux, auxquels on pensait immédiatement en évoquant ces géants du Web. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, puisque ces entreprises du Web ressentent elles-aussi des besoins de plus en plus exigeants dans de nombreux domaines autres que ceux de la programmation et de l’informatique pure. Du marketing à la gestion RH, les jeunes diplômés peuvent aujourd’hui espérer profiter de l’explosion de ces acteurs du numérique.
Auteur de La Tech, Quand la Silicon Valley refait le Monde (Seuil 2023), le sociologue Olivier Alexandre résume parfaitement cette opinion, qui a été longtemps répandue dans le rang des étudiantes et des étudiants : « Dans les boites de la Tech, les rockstars, ce sont les ingénieurs, pas les commerciaux.»
Les conditions de travail, les nouvelles exigences des jeunes diplômés vis-à-vis de leurs futurs employeurs
En revanche, les étudiants engagés dans un cursus numérique, informatique ou commercial comme les ingénieurs ou les élèves des écoles de commerce nourrissent de nouvelles aspirations s’agissant de leur futur emploi. La rémunération, même si elle reste importante, n’est plus le seul critère pris en compte. On parle souvent du sens du travail, recherché par les jeunes générations, mais on omet fréquemment de souligner à quel point elles sont soucieuses des conditions de travail qu’on leur offre.
Ce n’est pas par hasard que l’on voit se multiplier les Hospitality Officers au sein des (grandes) entreprises. Ces nouveaux professionnels se consacrent exclusivement à faciliter et à améliorer le quotidien de l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise. Cette tendance a même connu un nouveau pic de croissance avec la pandémie de Covid-19. Si cette dernière a imposé le télétravail comme une règle à suivre, les entreprises ont dû séduire leurs collaborateurs pour les convaincre de revenir travailler en présentiel, en améliorant leur condition de travail notamment. Des nouveaux lieux ou organisations de travail à la flexibilité horaire, les innovations se multiplient pour satisfaire toujours plus à ces nouvelles attentes. Certains acteurs et spécialistes soulignent fréquemment, que les jeunes diplômés sont aujourd’hui en position de force quant à ces demandes, impliquant nécessairement une prise en compte de la part des entreprises.
Travailler en indépendant pour vivre pleinement ses projets et ses passions
Dans toutes les spécialités, les exigences deviennent de plus en plus fortes, et les entreprises ressentent le besoin d’expertise de manière plus ou moins ponctuelle. Si le titulaire d’un mastère de Data Engineer (un titre RNCP reconnu de niveau BAC +5) pourra accompagner une grande entreprise dans le déploiement de solutions IA, il pourra apparaître comme inaccessible pour les TPE ou PME, qui n’en ressentent pas la nécessité permanente. Et pourtant, son expertise peut se révéler essentielle pour pouvoir profiter des multiples opportunités qui se multiplient au fil du temps.
De l’autre côté, de plus en plus d’étudiants sont soucieux de conserver leur indépendance en souhaitant respecter leurs principes et leurs engagements. Ces deux approches expliquent en grande partie, l’explosion du nombre de travailleurs indépendants (en grande partie dans le domaine de la Tech). Qu’il s’agisse de consultants en Cybersécurité, d’experts en transformation numérique, ou de spécialiste du Webmarketing, la voie de l’indépendance et du freelancing séduit un nombre toujours croissant d’étudiantes et d’étudiants. C’est une autre approche de son insertion professionnelle.
Miser sur des compétences plutôt que sur une carrière !
Pendant longtemps, les étudiants choisissaient leur cursus en fonction des opportunités de carrière qui se présentaient. Si depuis quelques années, les nouveaux entrants sur le marché du travail sont pleinement conscients qu’ils seront amenés à changer de métier et souvent d’entreprise au cours de leur carrière, le processus s’accélère aujourd’hui et pour les années à venir. Ainsi, une étude du Forum économique mondial publiée en 2021 soulignait qu’un élève de maternelle serait amené à « connaître neuf carrières différentes » au cours de sa vie professionnelle. Aussi, les étudiants doivent intégrer cette dimension de changement et d’évolution dans le choix de leurs cursus. Il s’agit davantage de répondre aux besoins de compétences des acteurs économiques que de vouloir concrétiser un projet de carrière.
Naturellement, les multiples dispositifs de formation continue constituent un pilier pour parvenir à franchir chacun de ces changements. Mais la prise en compte de ces évolutions doit se faire dès le choix d’orientation post-bac.