Financement des études supérieures : quel travail rémunéré privilégier ?
Financer ses études supérieures concentre l’attention de tous les étudiants. Parmi les solutions possibles, le travail rémunéré permet à l’étudiant d’envisager l’alternance sous un autre prisme. Non seulement, suivre des études en alternance offre une première expérience professionnelle, mais elle constitue aussi une solution pour boucler le budget de ces années d’études.
Le financement des études supérieures, une problématique récurrente pour toutes et tous !
Indépendamment de la spécialité choisie et du diplôme ou titre professionnel certifié RNCP visé, tous les étudiants s’interrogent, avant même la rentrée universitaire, sur les solutions s’offrant à eux pour financer leurs études supérieures. Chaque année, la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) estime le coût de cet enseignement supérieur. La dernière édition de cette étude (pour la rentrée de 2023) a souligné l’impact, qu’avait eu le contexte inflationniste sur le budget des étudiants. Ainsi, pour l’année universitaire 2023 – 2024, le coût des études supérieures s’est envolé de 9 % par rapport à l’année précédente. Il faut désormais, en moyenne, 1200 € mensuels pour pouvoir étudier en France.
Choisir l’alternance pour financer ses études et renforcer son employabilité, un choix gagnant / gagnant
De nombreuses solutions existent pour le financement de ces études supérieures. Les étudiants peuvent ainsi choisir de travailler ou préférer l’option du prêt étudiant. Pour celles et ceux, choisissant le travail comme source de revenu, deux grandes options sont alors accessibles :
- Le « Job étudiant », qui peut amener les étudiants à exercer une activité très éloignée de leur sujet d’étude. Ce travail étudiant doit être considéré avec précaution, puisqu’il se rajoute à un emploi du temps déjà bien chargé. Cela peut représenter un obstacle pour la réussite de son cursus.
- Les études en alternance, consistant à concilier période en entreprise d’accueil (contrat de professionnalisation ou d’apprentissage) et période pour les enseignements théoriques. Ce travail rémunéré (la rémunération, calculée en pourcentage du SMIC, dépend du niveau d’études, de la durée de celles-ci et de l’âge de l’alternant) constitue un aspect à part entière de ces études supérieures.