La motivation pour réussir ses études supérieures : Pourquoi ? Comment ?
Réussir ses études supérieures demande des efforts sur la durée. La motivation apparaît être un puissant levier pour y parvenir.
En commençant son parcours de formation, tout étudiant s’est longuement interrogé sur sa capacité à aller au terme du cursus choisi. Il a pris le temps d’étudier les qualités personnelles exigées pour tel ou tel métier, mais il a également détaillé l’ensemble des connaissances professionnelles, qu’il devait acquérir. Pour aller au bout de ses études, l’étudiant va devoir se mobiliser, et donc être motivé. Comment renforcer sa motivation ? En quoi la motivation apparait-elle comme indispensable pour réussir ? L’Institut F2I, acteur reconnu de l’enseignement supérieur, vous explique tout.
Comment savoir si un cursus est adapté à tel ou tel profil ? Hard Kill vs Soft Kill !
Alors que les futurs étudiants – mais aussi ceux en phase de réorientation – formulent leurs vœux sur Parcoursup ou s’inscrivent directement auprès des Instituts d’enseignement supérieur, les dossiers sur les raisons renforçant la réussite des étudiants se multiplient. Naturellement, en fonction du diplôme préparé et de la spécialisation choisie, ces dossiers soulignent l’importance des compétences professionnelles pures (les Hard Kill) et la nécessité de valoriser les qualités plus personnelles (Soft Kill). Tous les étudiants ont pleinement conscience que ces dernières sont désormais très étudiées par les recruteurs et autres chefs d’entreprise.
Naturellement, ces compétences, professionnelles ou personnelles, ne seront pas les mêmes pour un candidat inscrit dans le cursus de Bachelor Chef de Projet Digital que pour une inscription en mastère Ingénieur Réseaux, systèmes et Cybersécurité. On pourra toujours retrouver des points communs, comme la capacité à s’adapter à se révéler flexible, tant le marché du travail se révèle fluctuant aujourd’hui. En revanche, chacun des cursus proposés implique de satisfaire à des exigences et des attentes spécifiques. En revanche, tous les étudiants devront également faire preuve d’une autre qualité, trop souvent ignorée dans les processus de sélection : la motivation.
La motivation, un moteur essentiel à la réussite des études supérieures
La motivation peut être définie comme un des principaux moteurs pour réussir ses études supérieures, et ce quelle que soit la durée de ces dernières. Étudier se révèle être exigeant, puisqu’il faut acquérir de nouvelles connaissances et compétences, tout en développant des savoir-faire spécifiques. Les exigences s’étirent dans la durée, deux ans pour obtenir le BTS NDRC, et jusqu’à 5 ans d’études pour devenir un expert reconnu du Marketing Digital. Pendant toutes ces années d’études, chaque étudiant devra faire preuve de persévérance en surmontant les difficultés et les obstacles, qui ne manqueront pas de se faire jour. La motivation nourrit cette persévérance et entretient le goût de l’effort des candidats. Motivés, les étudiants ont alors tendance à s’engager plus activement dans leurs études supérieures, en s’intéressant à leur domaine de spécialisation au-delà des seuls enseignements théoriques dispensés. Cet engagement optimal assure naturellement une meilleure gestion du temps, puisque la motivation conduit à mieux identifier les priorités à atteindre.
Renforçant l’ouverture d’esprit (la motivation accroit ce « désir d’apprendre »), la motivation conduit également à mieux définir ses objectifs à court ou moyen terme, mais aussi à mieux surmonter les échecs éventuels. En étant pleinement conscient des objectifs à atteindre, les étudiants peuvent plus facilement se remobiliser.
Indispensable pour décrocher le diplôme souhaité, la motivation reste cependant une qualité difficile à estimer et à évaluer. Elle projette l’étudiant dans son avenir professionnel. Pour celles et ceux, ayant choisi de s’inscrire à l’Institut F2i, pour suivre un cursus spécialisé dans l’informatique, le Digital ou les filières commerciales, cela se révèle avec encore plus de force, puisque cette motivation doit conduire à la capacité de satisfaire aux enjeux de demain.
L’ambition de répondre aux défis de demain …
Encore faut-il donc bien connaître les socles constitutifs de cette motivation, et ils ont bien évolué par rapport aux générations antérieures. Aujourd’hui, la génération Z (les jeunes nés entre 1995 et 2010) termine ses études supérieures ou commence sa vie active. Leurs attentes marquent une rupture avec leurs aînés, et les sources de motivation apparaissent bien différentes, comme le rappellent toutes les études menées sur le sujet.
Ainsi, selon une étude Ipsos conduite en 2021, 6 jeunes sur 10 se disent prêts à accepter une offre d’emploi plus précaire dès lors que le métier est porteur de sens. Les conditions de travail et la rémunération ne constituent plus les critères principaux pour accepter ou refuser un emploi. Pour les étudiants engagés dans les filières informatiques ou digitales, participer activement à imaginer le monde de demain constitue un exemple de sens à leur future activité professionnelle. Les spécialistes de la Data Science, les pros du développement Web, … sont à l’œuvre pour accompagner la transformation profonde de nos sociétés, et cela alimente donc leur motivation à réussir. ?
N’est-ce pas également ce qui explique les fortes attentes de ces jeunes générations vis-à-vis de la stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) de leur futur employeur ? Cette recherche de sens conduit les futurs actifs à prendre davantage en compte l’image de marque employeur de chacune des entreprises contactées.
Pour rester motivés, les étudiants d’aujourd’hui veulent donc trouver un emploi, qui a du sens dans un milieu, avec lequel ils partagent les grandes valeurs et principes.
… ou suivre ses aspirations en refusant le carriérisme !
Ces sources profondes de motivation des jeunes générations expliquent un phénomène, ayant tendance à prendre de l’ampleur ces dernières années : « les bifurqueurs » ou « déserteurs ». Ces étudiants ont réussi leur cursus, le plus souvent des études longues (4, 5 ans ou plus) et sont promis à un avenir professionnel passionnant. Pourtant, ils « bifurquent » ou « désertent » en choisissant d’autres voies. L’urgence du défi climatique, le refus de voir s’accélérer la transformation digitale, … les raisons d’un tel choix peuvent être nombreuses. Toujours est-il, que là-encore, seule la motivation profonde des étudiantes et des étudiants peut expliquer ce genre de comportement, comme elle peut justifier de la réussite d’une ou d’un étudiant.
Comment renforcer sa motivation au cours de ses études supérieures ?
Parce qu’elle est nécessaire à la réussite des étudiantes et des étudiants, la motivation doit donc être travaillée et renforcée. Cependant, ces efforts ne sont pas intégrés dans le référentiel des enseignements des différents diplômes / cursus dispensés.
L’étudiant gagnera donc à multiplier les efforts en ce sens, en s’appuyant sur les conseils ayant déjà été mis en œuvre et ayant révélé leur capacité à alimenter la motivation :
- Se projeter dans l’avenir, en imaginant son avenir professionnel : cela permet d’alimenter la motivation à parvenir à vos fins,
- Avancer étape par étape, en se fixant des objectifs de court terme . C’est le moment de mettre en œuvre un des enseignements appris au cours de vos études : la méthodologie SMART
- Cultiver son espace personnel, en prenant soin de soi et en restant connecté à ses passions, ses hobbies,
- Penser à « célébrer » chacune de ces réussites pour renforcer sa confiance en soi
- …
Enfin, bien que la motivation soit un sentiment personnel, il ne faut pas hésiter à solliciter de l’aide en cas de défaillance, de doutes ou de questionnement. Les équipes pédagogiques de l’Institut F2i peuvent ainsi répondre à bien d’autres attentes, que celles relevant du seul parcours de formation.