Parcoursup, une voie encadrée mais non-obligatoire pour l’orientation post-bac !
La rentrée universitaire de septembre approche, et une grande majorité des étudiants connaissent déjà leur affectation. L’orientation post-bac assure en effet à un grand nombre de se positionner bien en avance notamment grâce à Parcoursup. Mais Parcoursup n’est pas une voie obligatoire pour les étudiants, et les inscriptions hors Parcoursup répondent elles-aussi à des besoins spécifiques.
Parcoursup, l’ambition de favoriser les études supérieures
C’est en 2018, que le ministère de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a substitué Parcoursup à l’ancien dispositif APB (un acronyme pour Admission Post Bac). Dès le départ, l’ambition était bien d’accompagner les futurs étudiants (mais aussi les étudiants cherchant à se réorienter) pour les guider dans leur orientation post-bac. Depuis, la plateforme Parcoursup est l’objet de nombreuses critiques, tant pour sa lenteur que pour son caractère stressant pour les lycéens ou encore pour sa sélectivité trop importante. Pourtant, année après année, le système gagne en efficacité selon le Ministère de l’Éducation Nationale. Ce dernier souligne que pour cette année 2021, « 568 000 bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission, soit 89,5 % d’entre eux » et qu’à la mi-juillet, 91.178 candidats n’avaient toujours pas reçu de réponse favorable pour une des formations, qu’ils avaient choisies. Chaque année, les lycéens et étudiants peuvent donc s’appuyer sur Parcoursup que ce soit pour des études dans le domaine de la santé ou pour des cursus plus scientifiques, voire pour des études dans l’informatique et le Web.
Les études supérieures hors Parcoursup, une alternative pour toutes et tous
Si choisir son orientation post-bac représente un moment crucial pour les futurs étudiants, ces derniers sont pleinement conscients que Parcoursup n’est pas une voie obligatoire pour devenir un Expert du Web ou un chirurgien-dentiste. Dans toutes les disciplines, de nombreux cursus sont accessibles aux étudiantes et étudiants en-dehors de cette voie officielle et institutionnalisée. Hors Parcoursup, les études supérieures restent possibles, que ce soit pour ces nouveaux bacheliers n’ayant pas reçu de réponse positive de la part de la plateforme de l’Etat mais aussi pour les étudiants cherchant à se réorienter après avoir fait une erreur dans leur choix initial. De la même manière, de nombreuses filières de l’enseignement supérieur offrent une possibilité d’inscription grâce à Parcoursup ou hors Parcoursup. Ainsi, les candidats à un BTS Communication ou même à un BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) peuvent s’inscrire avec ou hors Parcoursup en fonction de l’établissement d’enseignement supérieur sélectionné. Cette complémentarité assure une optimisation des processus d’orientation pour les futurs bacheliers, les étudiants mais aussi les Instituts de formation.
Choisir ses études supérieures, avant tout une réactivité et une flexibilité à mettre en avant
A la lourdeur (administrative et technique) de la plateforme Parcoursup apparait donc plus de flexibilité et de souplesse avec les inscriptions hors Parcoursup. Ainsi, les plus de 90.000 étudiants, ne connaissant toujours pas leur orientation pour la rentrée de septembre, peuvent « rebondir » en trouvant un nouveau cursus, même lorsque les délais de la plateforme gouvernementale sont largement dépassés. Cette réactivité se confirme s’agissant des éventuelles erreurs d’orientation commises par certains étudiants. Si Parcoursup impose à ces étudiants d’attendre la rentrée suivante pour pouvoir engager une réorientation (en respectant le processus complexe de la plateforme), ces derniers peuvent néanmoins réagir avec bien plus de rapidité en s’inscrivant aux rentrées décalées proposées par de nombreux instituts d’enseignement supérieur comme l’Institut F2I.
Grâce à ou en dehors de Parcoursup, le choix des études supérieures en France offre donc une adaptabilité permettant de couvrir presque toutes les situations, même si des évolutions à venir pourraient rendre le système encore plus efficient.
Et vous, quelles évolutions souhaiteriez-vous voir s’appliquer pour ce choix de l’orientation post-bac ?