Peut-on réussir ses études supérieures en travaillant ?
Travailler pendant ses études supérieures (pour les financer ou pour acquérir une expérience) constitue-t-il un handicap ou un atout ? La question se pose à de nombreux étudiants chaque année, et l’Institut F2i essaie de vous répondre.
De manière générale, 4 étudiants sur 10 concilient leurs études supérieures avec une activité salariée. (Enquête 2020 « Conditions de vie » de l’Observatoire Nationale de la Vie Etudiante sur les conditions de vie.). Tous les contrats sont alors envisageables pour les étudiants (Contrat de travail à durée indéterminée (CDI), ou déterminée (CDD, missions d’intérim, études en alternance, …), et les étudiants salariés peuvent travailler à temps plein ou à temps partiel. La réelle question, que se posent tous les étudiantes et étudiants concernés : Peut-on étudier dans de bonnes conditions tout en travaillant simultanément ? Travailler ne représente-t-il pas un handicap pour obtenir son BTS, sa licence ou son master ?
Pourquoi les étudiants travaillent pendant la période de leurs études supérieures ?
Chaque situation est unique. Cependant lorsque l’on interroge les étudiants, et ce dans tous les domaines d’activité et à tout niveau de diplôme, sur les raisons de cumuler études et travail, deux réponses s’imposent :
1. Travailler pour financer le coût de la vie étudiante et les frais de scolarité
L’aspect économique constitue le principal attrait pour les étudiantes et les étudiants, qui doivent faire face à un coût de la vie, qui ne cesse d’augmenter (inflation). Le financement des études représente ainsi une problématique récurrente dans les établissement d’enseignement supérieur. Bien souvent, l’activité salariée d’un étudiant n’est pas suffisante pour financer la totalité de ces charges mais elle apparait néanmoins nécessaire et indispensable.
2. Acquérir une expérience professionnelle, une motivation pour renforcer son projet professionnel
La recherche d’un travail étudiant peut aussi répondre à l’ambition de renforcer son employabilité. Acquérir une expérience professionnelle peut ainsi compléter l’obtention d’un diplôme ou d’un titre professionnel à condition que l’activité exercé e soit en rapport avec ce dernier.
L’activité professionnelle affecte-t-elle les chances de réussite dans ces études ?
Quelle que soit la situation, l’activité professionnelle de l’étudiante ou de l’étudiant doit être flexible pour pouvoir s’adapter aux exigences et aux spécificités des études supérieures. En effet, l’étudiant doit veiller à ne pas connaître la situation inverse, et devoir adapter son rythme d’études en fonction de son travail. La flexibilité et la souplesse de cette activité professionnelle constituent des prérequis pour pouvoir étudier dans les meilleures conditions.
Étudier exige des efforts conséquents sur une période plus ou moins longue (une, deux ou cinq années). Aussi l’activité professionnelle ne doit pas être un handicap. Travailler 35 heures par semaine peut être supportable à certaines périodes mais difficilement compatible avec la préparation à l’obtention d’un diplôme par exemple. De la même manière, le travail de nuit, le travail posté, … apparaissent comme encore plus éprouvants et difficilement conciliables avec le rythme imposé par les études supérieures.
En d’autres termes, travailler et étudier à la fois apparait donc bien comme une solution parfaite pour financer ses études mais constitue bien une difficulté supplémentaire pour « trouver le bon rythme ». A moins de choisir un travail, spécialement prévu pour s’intégrer dans le cursus de l’étudiant ? Choisir d’étudier par alternance apparaît comme la voie idéale pour concilier activité professionnelle et études supérieures.