Pourquoi les étudiantes en informatique et numérique doivent être plus nombreuses ?
Les femmes sont sous-représentées dans les métiers du numérique, d’autant plus quand on parle de métiers considérés comme techniques. Et cette sous-représentation se retrouve aussi dans le rang des étudiants. Il faut rapidement changer cette tendance.
Des études supérieures dans l’informatique et / ou le numérique, une évidence …
Depuis plus de 25 ans, l’Institut F2i répond aux aspirations des étudiantes et des étudiants souhaitant faire carrière dans l’informatique et / ou le numérique. Acteur connu et reconnu de l’enseignement supérieur, l’Institut F2i est à l’écoute du marché du travail, en faisant évoluer ses cursus pour qu’ils répondent aux nouvelles tendances et besoins du marché. Un BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la relation client) pour embrasser la carrière de promoteur des ventes, un titre RNCP de niveau 6 (BAC +3/4) pour devenir consultant développement Web et Mobile, un mastère Ingénieur réseaux et systèmes pour devenir un expert du développement Web et de l’administration des réseaux, … Institut d’enseignement supérieur spécialisé en informatique et numérique, l’Institut F2i répond donc à toutes les aspirations du BAC + 2 Au BAC +5.
Avec un objectif originel toujours présent : garantir à nos étudiants d’être en phase avec le marché de l’emploi et donc d’être immédiatement opérationnel.
Les études numériques, un cursus technique ou une voie pour plus d’opérationnalité ?
Les innovations techniques se multiplient, et la transformation numérique s’accélère. Aussi, les nouveaux métiers se multiplient, impliquant de nouveaux cursus à imaginer, de nouvelles compétences à attirer. Les étudiants sont de plus en plus nombreux à aspirer devenir les experts du Web de demain. En revanche, tous les spécialistes s’accordent à souligner que les femmes sont sous-représentées tant dans l’écosystème du digital que dans les études supérieures en informatique ou en numérique. Pourquoi ?
Il n’existe pas une raison pouvant justifier de cette discrimination. En revanche, l’éducation et les préjugés jouent un grand rôle. Depuis longtemps, tous les métiers techniques sont, dans l’imaginaire collectif, plus masculin, et les postes de développeurs, d’ingénieurs réseaux et plus généralement de techniciens du Web sont en grande partie occupés par des hommes. Les femmes sont bien présentes mais à des fonctions plus en rapport avec la clientèle. Ilias Charki, global head data & analytics pour Louis Vuitton, constate avec force cette réalité qu’il faut réussir à changer : « Plus on est proche des aspects d’infrastructure, de technologie et d’ingénierie, plus on trouve des hommes. Quand on arrive sur des couches applicatives de présentation, d’expérience utilisateur, on trouve plus de femmes.”
Inciter les étudiantes à des études supérieures dans le numérique !
Le 15 et 16 octobre dernier, la 13ème édition du Big Data & AI a été l’occasion d’ouvrir le débat, en déplorant que seules 24 % des femmes travaillaient dans le secteur du numérique. Un pourcentage faible, qui diminue encore quand on se concentre sur les seuls postes dits « techniques » ou de management (18 %).
Parmi les explications avancées, certains pointent le manque de reconnaissance, d’autres les conditions de travail peu propices avec une vie de famille, … C’est d’autant plus grave et inquiétant, que l’émergence de l’Intelligence artificielle interroge. Si les hommes sont ultradominants pour concevoir les algorithmes devant permettre le Machine Learning, n’existe-t-il pas un risque de voir se reproduire des stéréotypes de genre ? Tous les acteurs (Instituts d’enseignement supérieur, autorités publiques, entreprises, …) ont donc intérêt à une plus grande féminisation de ces métiers de demain. Il faut accélérer cette transition. Au rythme actuel (environ 1 % de femmes en plus chaque année), il faudrait attendre 2070 pour parvenir à une parité. Aussi est-il urgent de souligner les atouts que peuvent représenter les femmes dans ces métiers dits techniques et constitutifs de l’avenir de nos sociétés.