Quelles études choisir ? Comment optimiser sa réussite ?
Dans quelques semaines, les lycéens et lycéennes devront formuler leurs vœux s’agissant de leur orientation. Et choisir son orientation et donc ses études supérieures représentent un moment stressant puisqu’il peut engager une partie de l’avenir de ces futurs étudiants. D’un côté, il faut choisir la bonne filière, c’est-à-dire celle répondant aux aspirations de chacun tout en garantissant des opportunités (l’étude du marché de l’emploi et des perspectives de ce dernier fait partie de la phase préparatoire pour cette orientation).
De l’autre il faut aussi réunir les informations nécessaires afin de faire le meilleur choix possible. Entre la détermination du diplôme à privilégier,la sélection des modalités d’apprentissage (voie initiale, études en alternance, e-learning ou présentiel, …) ou encore les efforts à déployer pour ne pas faire d’erreur d’orientation, les étudiants doivent se préparer bien en amont. Et l’Institut F2I les accompagne, en dévoilant ces 5 aspects essentiels pour une prise de décision en toute sérénité.
- Bien se renseigner et se documenter avant de choisir son orientation
- Les diplômes, des objectifs à atteindre et des prérequis pour intégrer un cursus
- Le dossier de candidature, l’importance de la lettre de motivation
- Se positionner sur la professionnalisation de son cursus
- La réorientation permanente pour faire son choix en toute sérénité
Inscription et orientation pour choisir ses études supérieures, un travail préparatoire essentiel
Dans quelques semaines, les lycéennes et lycéens commenceront à formaliser leur choix d’orientation pour décider la voie à suivre. Ils expriment alors des vœux, auxquels il leur faudra donner un certain formalisme. Une grande partie de ces choix seront enregistrés sur Parcoursup, la plateforme d’orientation officielle pour l’enseignement supérieur, même si chacun de ceux-ci peut également s’exprimer en dehors de cette plateforme. Avec Parcoursup ou sans passer par cette plateforme, l’orientation post-bac occupera une bonne partie de l’attention de ces futurs bacheliers. Mais choisir son orientation en ce qui concerne ses études supérieures concerne également les étudiantes et étudiants, déjà engagés dans un cursus ou un autre. Si certains peuvent éprouver le besoin de se réorienter, d’autres en revanche peuvent chercher à poursuivre leurs efforts après l’obtention d’un diplôme. Obtenir un BAC + 3 ou même un BAC +5 après un BTS Communication par exemple est un choix de plus en plus privilégié par les étudiants eux-mêmes.
A cette diversité des situations s’ajoute aussi la multiplication des filières: s’engager dans des études médico-sociales n’impliquent pas les mêmes contraintes que choisir des études dans le domaine informatique ou commercial. L’orientation devient ainsi de plus en plus complexe, et lycéens comme étudiants redoublent d’efforts pour ne pas se laisser dépasser par ces évolutions permanentes (nouveaux cursus chaque année, …) mais aussi pour anticiper les prochaines transformations. Ainsi dans les métiers de la Tech, si les spécialistes prédisent que la majorité des métiers de la prochaine décennie n’existe pas encore aujourd’hui, les futurs étudiants cherchent déjà à connaître les études à suivre pour pouvoir prétendre postuler aux métiers de demain.
Bien qu’il soit impossible de vouloir dresser la liste des conseils pour bien choisir son orientation, on peut cependant souligner que cette orientation nécessite un travail de recherche et de documentation intense.
Les diplômes, un objectif mais aussi un prérequis ? Un niveau à justifier à chaque étape de son cursus
Cette recherche doit notamment conduire à se décider pour un diplôme à obtenir. Là encore, nous ne prétendons pas pouvoir répondre à toutes les interrogations, mais uniquement souligner des aspects à ne surtout pas négliger. Un étudiant souhaitant concrétiser son ambition de devenir un acteur de la force de vente d’une entreprise pourra choisir de s’inscrire en BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la relation client)
mais pourra aussi ambitionner de décrocher un titre d’Expert Digital Marketing, un diplôme BAC +5 voire les deux. Là encore, cela va dépendre de la situation de chacun et surtout de ses ambitions. La durée des études, la nature des postes visés, la capacité à se projeter, … Tous ces critères sont à prendre en compte lorsqu’il s’agit de choisir le diplôme que l’étudiant souhaite obtenir. Et plus l’étape de préparation (voir ci-dessus) aura été minutieuse et rigoureuse, plus le choix sera aisé à faire.
Mais la question du diplôme peut aussi se poser au moment de l’inscription même. Le niveau de l’étudiant, le plus souvent sanctionné par un diplôme, conditionne en effet la possibilité de s’inscrire dans tel ou tel cursus. Pour pouvoir s’inscrire en BTS, par exemple, les candidats doivent pouvoir justifier être titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent.
Enfin pour certains, cette exigence d’un niveau pourra nécessiter de s’engager dans une validation des acquis de l’expérience (VAE) avant même de pouvoir suivre les cours envisagés. Dans d’autres cas, l’expérience professionnelle pourra elle-aussi se substituer au diplôme, et trois ou quatre années d’expérience dans le domaine du diplôme espéré peuvent dispenser de devoir justifier d’un diplôme ou d’un niveau.
Mais cette question du diplôme, en tant que prérequis pour pouvoir candidater, ne représente pas la seule exigence lorsqu’un étudiant souhaite rejoindre un cursus ou un autre.
Pourquoi et comment écrire une lettre de motivation pour renforcer l’attrait de son dossier de candidature ?
Le plus souvent, que la candidature se fasse sur Parcoursup ou en dehors de la plateforme de candidature, il est demandé à chaque étudiante et étudiant de rédiger un dossier de candidature, regroupant outre les diplômes demandés, les justificatifs d’éventuelles expériences professionnelles mais aussi ceux concernant les activités extra-éducatives (sport, associations, passions, …) ainsi qu’unelettre de motivation.
Cette dernière, lorsqu’elle est demandée, est fréquemment suivie d’un entretien de sélection. Toutes ces demandes sont essentielles, car elles permettent à l’Institut de formation, quel qu’il soit, de pouvoir effectuer un choix pour retenir les candidats les plus à-mêmes de réussir le cursus. En effet, bien souvent, le nombre de demandes dépasse le nombre de places disponibles, et il convient donc de se montrer sélectif.
L’étudiant doit considérer cette lettre de candidature comme une véritable lettre de motivation, puisque la seule différence réside dans le fait qu’un enseignant s’est substitué au recruteur. Il sera alors inutile de rappeler le contenu en détail de son cursus, puisque le destinataire est un expert de l’orientation et des études supérieures. En revanche, mieux vaut se concentrer sur sa motivation ainsi que sur ses compétences plus personnelles. Comme sur le marché du travail, ces compétences comportementales, que sont les Softs Skill, apparaissent comme de plus en plus recherchées. Ce sont sur ces aspects, que l’étudiant doit convaincre lorsqu’il s’agit de déposer un dossier de candidature pour s’inscrire dans un cursus quel qu’il soit.
La professionnalisation des études supérieures, une tendance répondant aux évolutions du marché du travail
La professionnalisation des études supérieures répond aux attentes des étudiants d’une part mais aussi aux exigences des entreprises d’autre part. Ces dernières peinent parfois à trouver des profils correspondant à leurs recherches, et la question de la pénurie de compétences est désormais pointée du doigt sur le marché du travail, et les recruteurs insistent sur la nécessité de rendre les cursus plus opérationnels.
En d’autres termes, après l’obtention de leur diplôme, les étudiants doivent pouvoir envisager sereinement leur insertion sur le marché du travail. Les <stages en entreprise sont donc devenus des aspects fondamentaux de tout cursus, et les études en alternance attirent aujourd’hui bien plus d’étudiants que par le passé.
Non seulement, un contrat de professionnalisation, à l’instar du contrat d’apprentissage, garantit aux apprenants de concilier enseignements théoriques et immersion dans l’univers professionnel, mais il constitue également une réponse à la recherche de financement de ces études supérieures. Lors de son inscription, l’étudiant devra donc se positionner quant à la possibilité de choisir cette voie de l’alternance ou de préférer la voie initiale, s’il se sent plus à l’aise avec des études plus conventionnelles.
Dans tous les cas, que ce soit pour un stage ou pour un contrat de professionnalisation, l’étudiant se devra de bénéficier d’une assistance pour réussir à trouver une entreprise d’accueil. Ainsi, en s’inscrivant dans un des cursus proposés par l’Institut F2I, l’étudiant pourra alors bénéficier d’un véritable service de placement, s’appuyant sur un réseau de plus de 3.000 entreprises partenaires.
Le choix d’un cursus, une décision engageante pour tout le parcours professionnel ?
Enfin, bien choisir son orientation pour ses études supérieures commence par bien connaître ses propres aspirations et ses propres ambitions. Le diplôme souhaité ouvre des opportunités aux étudiants, qui ont déjà réfléchi à leur avenir professionnel. Mais si la tension peut être forte pendant cette phase d’orientation, elle peut également conduire à des erreurs d’appréciation.
Comme nous l’avons vu pour commencer, les cursus se sont multipliés ces dernières années, et l’apparition de nouveaux métiers devraient renforcer cette tendance. Au fil de ses études supérieures, l’étudiant peut éprouver le besoin de se réorienter, ayant peaufiné ses recherches et / ou changé d’ambitions. L’inscription dans un cursus sélectionné ne doit pas alors constituer un frein pour ces étudiants.
Non seulement les passerelles existent d’une filière à l’autre, et l’étudiant peut ainsi corriger le tir en fonction des évolutions de ses attentes. Mais il peut aussi après l’obtention du diplôme initialement sélectionné s’engager pour poursuivre son cursus en privilégiant une double compétence, double compétence dont les entreprises sont très friandes puisqu’elle représente la garantie d’une adaptabilité et d’une flexibilité optimale.
Enfin, les étudiants souhaitant se spécialiser après leur cursus auront la possibilité de poursuivre leurs études supérieures d’une part mais aussi d’envisager cette spécialisation à travers la formation continue une fois leur insertion professionnelle réalisée.
Le choix d’un cursus aussi spécialisé soit-il n’engage donc pas l’étudiant pour toute sa vie professionnelle, et ce constat doit également permettre de pouvoir faire son choix en toute sérénité.